Olive Custance, entre élipse et non-dit
Ils chassent, cette nuit, les chiens de la meute du vent. Leur proie ?
La joie, je le sais, la joie qui a fui mon cœur,
Ne restent que les heures de douleurs et de tourments.
Seule mémoire, heures d'exil
Esseulée, épuisée, entravée de mauvais rêves,
Les jours de d'amour, de rire et de danse, oubliés.
Chasseurs gris du vent, votre cri est mélancolie,
Cri des cœurs délaissés affamés de bonheur
Désolation, ombre immense, alourdit l'âme
Quand le Ciel s'éloigne et l'espoir cesse,
La nuit se fait sépulcre de larmes, de désespoir et de terreur.
Achevez votre chasse, chiens d'orage et de vent,
Votre course harcelante martèle mon âme,
Pas de doute, sous les étoiles, une belle joie est tuée.
Quittez-moi ailes noires du chagrin..., ailes trempées de nuit qui frappent aux volets clos;
Envolez vous vite
Avant que Dieu ne cueille la fleur dorée du jour